Secteur d'activité
Les métiers du secrétariat se retrouvent dans tous les secteurs d’activités, dans les administrations, les associations et les entreprises.
Pour la FFMAS (Fédération française des métiers de l’assistanat et du secrétariat), les contours des métiers varient selon le secteur où ils sont exercés. La rédaction est la première activité tous profils de postes, niveaux et entreprises confondus. Vient ensuite l’accueil, puis l’interface clients internes et externes. Par ailleurs, la veille juridique (pour les entreprises de moins de 50 salariés), l’écologie (dans les entreprises de 50 à 100 salariés), le conseil technique et le rôle d’interface dans les entreprises de plus de 100 salariés sont les activités principales dévolues au secrétaire ou à l’assistant de direction.
On dénombre environ 650 000 secrétaires / assistant.e.s répartis dans tous les secteurs d'activité. Ces professions comptent près de 97 % de femmes, qui exercent principalement en Ile-de-France, dans le sud de la France et en Alsace. Par ailleurs, environ 75 000 assistant.e.s de direction se concentrent dans les sièges d'entreprises, surtout en Ile-de-France. Ces effectifs sont en recul depuis quelques années. On ne s'attend pas à une progression dans les années à venir, malgré les nombreux départs à la retraite des professionnels en poste. Parallèlement, l'offre de diplômés est importante.
D’une part, la numérisation des processus administratifs transforme les activités traditionnelles du secrétariat, exigeant des professionnels une adaptabilité constante aux nouvelles technologies.
D'autre part, la mondialisation des échanges et l'internationalisation des entreprises demandent des compétences linguistiques et interculturelles accrues dans les postes d’assistanat de direction de grandes entreprises notamment.
Quant aux perspectives d'emploi dans ce domaine, elles demeurent globalement favorables. Malgré l'automatisation de certaines tâches, la demande reste soutenue pour les profils capables d'assurer un support administratif efficace, de communiquer avec aisance et de s'adapter à des environnements de travail en constante évolution.
Le niveau de qualification a beaucoup progressé : 80 % des jeunes diplômés ont au moins le baccalauréat, 35 % possèdent un niveau bac + 2 : BTS (brevet de technicien supérieur), ou diplôme équivalent et 6 % ont un niveau bac + 3. Cette hausse s'accompagne d'une évolution de la fonction. En effet, il est de plus en plus fréquent qu'un secrétaire / assistant.e assiste au moins 2 directeurs, voire plus.
Ces emplois sont relativement stables, mais les premières années passent parfois par l'intérim. Après 3 ans de vie active, 11 % des titulaires d'un BTS secrétariat sont encore intérimaires.
Source : Onisep / L'Etudiant